UNDT/2019/173, Ross
Nulle part dans la politique du HCR n'utilise des entretiens ou des tests écrits pour évaluer les compétences et / ou la qualification des candidats à l'emploi interdits ou même autant que découragés. Les entretiens sont plutôt obligatoires lorsque «la nomination d'un candidat externe est en cours d'examen» car il est indiqué que dans de telles circonstances, «les candidats (externes et internes) sélectionnés par le gestionnaire seront interrogés» (l'accent ajouté). Il est en outre indiqué qu'un «test [w] rit peut être nécessaire» (voir Sec. 71). Le fait que les politiques du HCR ne permettent pas de tester les compétences, les compétences et les qualifications des candidats à l'emploi par le biais d'entretiens et de tests écrits ne signifie pas que de telles méthodes ne peuvent pas être utilisées pour évaluer leur pertinence pour un poste spécifique. C'est la seule conclusion logique en référence à l'art. 101.3 du Règlement 4.3 de la Charte et du personnel des Nations Unies et l'exigence selon laquelle les normes les plus élevées d'efficacité, de compétence et d'intégrité devraient être garanties - en effet, il semblerait très difficile, voire impossible d'évaluer des compétences telles que le travail d'équipe et l'intelligence émotionnelle uniquement sur la base d'une demande d'emploi. Ou, comme indiqué dans la politique, Sec. 79a, «Le contexte opérationnel lié à la position particulière doit être pris en compte. Les exigences de profil de position spécifiques des gestionnaires doivent être prises en considération.
La décision de nommer un autre candidat au poste de responsable juridique principal, P-4, Bruxelles.
Le tribunal des litiges a le pouvoir inhérent à individualiser et à définir la décision administrative contestée par une partie et à identifier le ou les sujets de contrôle judiciaire. Lors de la définition des problèmes d'un cas, le tribunal des litiges peut considérer l'application dans son ensemble. Le rôle du tribunal des litiges est de déterminer si la décision administrative sous contestation est raisonnable et équitable, légalement et procédural correcte et proportionnée. Le Tribunal des litiges ne procède pas à un examen fondé sur le mérite, mais un examen judiciaire et un examen judiciaire se soucie davantage d’examiner comment le décideur a pris la décision contestée et non le fond de la décision du décideur. Plus précisément en ce qui concerne les décisions de sélection et de promotion, à la lumière de la grande discrétion de l'administration en telles affaires, ces types de décisions sont régis par le soi-disant «principe de régularité». Cela signifie que si le répondant est en mesure de montrer même peu au minimum que la candidature d'un demandeur a reçu une contrepartie pleine et juste, la présomption de droit est satisfaite. Pour réfuter cette démonstration minimale, le requérant doit alors montrer par des preuves claires et convaincantes qu'il a été refusée une chance équitable de promotion afin de gagner l'affaire. Afin d'évaluer la pertinence d'un candidat pour un poste, l'administration a un certain degré de latitude pour décider comment le faire.