UNDT/2012/114, Applicant
La juridiction inhérente du tribunal la confère avec le pouvoir de faire face à une conduite méprisante et est nécessaire pour protéger ses fonctions judiciaires. Ce pouvoir n'a pas besoin d'être défini dans le statut du tribunal ou dans ses règles de procédure. La désobéissance volontaire des ordres du tribunal est un mépris et est une attaque directe contre la juridiction du tribunal et son pouvoir d'entreprendre les responsabilités auxquelles il a été confié dans sa loi par l'Assemblée générale. Unon de gestion tout en ignorant l'autorité d'UNAT à Villamoran en fonction des parties de se conformer aux ordonnances interlocutoires même lorsqu'un appel avait été déposé, a refusé d'obéir aux ordonnances du tribunal et a continué d'adopter tous les moyens de modifier le statu quo ante. Les responsables de l'ONON par leurs actions dans cette affaire se sont engagés dans de fortes tactiques de bras et ont agi comme s'ils faisaient leurs propres lois d'une manière dont aucune organisation décente ne peut être fière, surtout de tous le Secrétariat des Nations Unies. En tant qu'organisation mondiale qui, entre autres, a créé au moins une unité dont le mandat est la promotion de l'état de droit dans le monde, l'attention du Secrétaire général doit être attirée sur les actions de ceux de ses fonctionnaires qui piétinent sur le Principe durable de l'état de droit et ainsi entronner et augmenter l'impunité. Il est banal que même si l'avocat doit croire que l'ordonnance du tribunal est incorrecte, il doit toujours se conformer rapidement ou risquer l'imposition d'une sanction. L'avocat n'a pas pris la peine de maintenir le statu quo avant de décider de conseiller la désobéissance de l'ordonnance du tribunal. L'argument selon lequel l'avocat avait l'intention de faire appel et pourrait donc modifier le statu quo est, pour dire le moins, tiré par les cheveux. Une ordonnance du tribunal ne peut être inversée que par une cour d'appel. Le conseil ne peut pas prendre la loi en main et régler les droits des clients en fonction de sa notion de ce qui est juste. Le directeur général de Unon a une autorité globale dans toutes les décisions et actions prises par la direction de Unon. Cela signifie qu'elle est responsable de telles actions et décisions. Le directeur général est responsable de la conduite non professionnelle et de la hauteur exposées dans cette affaire par la conseillère juridique d'UNON sous sa montre.
Renvoi pour action récursoire : le Tribunal a renvoyé l'affaire au Secrétaire général, en vertu de l'art. 10(8) de son Statut, afin d'examiner quelles mesures devraient être prises concernant la conduite a) du Directeur général de l'ONUN dans le traitement des plaintes déposées par le requérant et au mépris des ordonnances du Tribunal, et b) du Conseiller juridique de l'ONUN pour avoir conseillé de désobéir aux ordonnances du Tribunal.
Le demandeur a rejoint les services médicaux conjoints (JMS) au Office des Nations Unies à Nairobi (Unon) le 8 juin 2010 conformément à un accord entre Unon et les membres de l'équipe des Nations Unies pour la campagne Somalie (UNCT) datée du 5 mars 2010. le 6 Juin 2012, elle a été informée que sa nomination ne serait pas renouvelée. Elle a déposé une demande d'évaluation de la direction et une demande de suspension d'action accordée par le Tribunal. Le 14 juin 2012, le demandeur a déposé une requête intitulée «Requête pour directive, renvoi pour la responsabilité demandant au Tribunal de clarifier sa suspension des ordonnances d'action en confirmant qu'il voulait que Unon prenne immédiatement toutes les mesures raisonnables pour suspendre l'effet du non-renouvellement du contrat de travail du demandeur et des gestionnaires d'UNON sont référés au Secrétaire général conformément à l'art. 10 (8) du statut du tribunal des litiges pour l'application de la responsabilité.
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