UNDT/2020/160, Krioutchkov
Selon la section 9.4 du système de sélection du personnel, un responsable du recrutement peut légalement sélectionner dans un pool de candidats pré-écran sans évaluation ou référence à un organisme de révision central. Cependant, dans le cas à portée de main, le responsable du recrutement a décidé d'établir un panel de trois professionnels de la langue pour mener des entretiens informels avec les candidats présélectionnés, y compris le demandeur. Il n'y a aucune disposition dans les règles du personnel empêchant ces entretiens d'être détenus en russe. Le demandeur soutient en outre qu'il a été victime de discrimination depuis qu'il a servi dans une commission régionale qui ne fait pas partie du DGACM. Cependant, le demandeur n'a fourni aucune preuve de ladite discrimination. Enfin, le demandeur se plaint de la perte de chances de développement de carrière en béton, en raison de la mobilité limitée ou sans mobilité au sein du groupe professionnel des traducteurs de l'ONU, malgré son placement dur Certaines résolutions de l'Assemblée générale) pour récompenser l'excellente performance des membres du personnel. Le tribunal constate que ces réclamations ne sont pas pertinentes pour l'arbitrage de la présente affaire, où le demandeur conteste, et n'a droit qu'à la contesté, une décision administrative spécifique (qui, dans le cas, était légale) et non une pratique administrative générale en tant que allégué. Dans tous les cas, les faits rappelés par le demandeur ne créent aucune espérance ou droit à la promotion. À la lumière de l'intégralité des preuves et en considérant les arguments des parties, le tribunal est convaincu que la candidature du demandeur a été pleinement considérée. En outre, le tribunal ne constate pas que le demandeur a prouvé par des preuves claires et convaincantes de facteur arrière dans sa non-sélection.
Le demandeur conteste la décision de ne pas le sélectionner pour un poste de traducteur russe, au niveau P-4, au bureau des Nations Unies à Vienne.
Le tribunal d’appel a adopté le principe de régularité par lequel si l’intimé est en mesure «de montrer même peu au minimum que la candidature [d’un candidat] a reçu une considération complète et équitable, alors la présomption de loi est satisfaite». Par la suite, le demandeur «doit montrer par des preuves claires et convaincantes que [il] s'est vu refuser une chance équitable de promotion» de réfuter cette présomption (Lemonnier 2017-UNAT-762, par. 32). Dans le contexte des exercices de sélection et de recrutement, le tribunal doit évaluer: i) Si la procédure a suivi les règles et réglementations préétablies et ii) si le demandeur a été donné et juste.