UNDT/2018/024, Angelova et al.
En supposant que la communication du 11 mai 2017 a conféré une intention générale de mettre en œuvre la décision de la CIC en ce qui concerne chaque membre du personnel basé à Genève, ces décisions individuelles n'avaient pas encore été prises. Cela a rendu les applications irrécouvrables. De plus, même la décision de l'ordre général aurait été annulée par la prochaine communication du 18 juillet 2017 dans laquelle l'ICSC a déterminé que ses mesures antérieures ne seraient pas mises en œuvre comme initialement proposé. La demande a été rejetée comme non à la créance.
Tous les candidats demandaient à l'annulation de la décision de mettre en œuvre un changement de post-ajustement, ce qui leur a été informé le 11 mai 2017. Les demandeurs ont également demandé une compensation pour toute perte accumulée avant cette annulation.
Une décision administrative est une décision unilatérale prise par l'administration dans une affaire individuelle précise (Loi administrative individuelle), qui produit des conséquences juridiques directes à l'ordonnance juridique. Ainsi, la décision administrative se distingue des autres actes administratifs, tels que ceux ayant un pouvoir réglementaire (qui sont généralement appelés règles ou réglementations), ainsi que de ceux qui n'ont pas de conséquences juridiques directes. Les décisions administratives se caractérisent donc par le fait qu'elles sont prises par l'administration, elles sont unilatérales et par une demande individuelle, et elles ont des conséquences juridiques. Onereous, ou Gravamen, d'une décision administrative pour un demandeur est une exigence de base déterminant la position du demandeur dans toute procédure devant l'UNDT. Lorsqu'un demandeur n'a aucune participation dans la décision administrative contestée, car ses droits et conditions d'emploi n'ont pas été affectés par l'informatique, la demande doit être rejetée pour l'absence de statut légal. La doctrine du droit administratif reconnaît à la fois les décisions discrétionnaires et les décisions contraignantes, ce dernier ayant une base en droit substantiel qui détermine que lorsque des éléments d'une certaine norme juridique sont remplis, l'autorité administrative rendra une décision spécifique. Le droit substantiel peut être une législation générale primaire ou secondaire ou peut être une décision administrative d'une ordonnance générale. Les décisions contraises sont en règle révisable pour la légalité, c'est-à -dire leur conformité avec les éléments de la norme juridique contrôlante. Exclure un examen judiciaire liminaire des décisions contraints restreindrait injustement le droit des membres du personnel à un recours au tribunal.
Le tribunal a jugé qu'aucune décision individuelle n'avait été prise pour les membres du personnel individuels, la demande n'était pas à recevoir.